top of page

Des impots stables et un budget sincère

Le télésiège 6 places debrayable : c'est parti. Début des travaux comme promis

  • Wix Facebook page
  • Wix Twitter page
  • Wix Google+ page

Route du sud - Arrivée à LUCHON

Souvenirs du 8 mai 45. Monument aux morts de LUCHON

INAUGURATION DE LA STATION DE TRAIL A LUCHON

Suite au Copil qui s est tenu hier, la date de la réunion publique pour la ligne Montrejau Luchon est fixée au 13 octobre à 20h30 à Montrejeau.

Je vous invite à y venir nombreux pour défendre notre ligne.

Pour faciliter le déplacement, il serait bien d organiser un co-voiturage.

Par ailleurs, vous pouvez retrouver l actualité quotidienne de la ville sur la page Facebook de la mairie de Luchon ou sur le site de la mairie.

 

                                                               Louis FERRE

venez nombreux defendre notre ligne S.N.C.F.

nous organisons la 4ème édition des jeux d'hiver à SUPERBAGNERES du 1er au 3 avril 2016

Cérémonie du 11 novembre 2015

La stupeur et l'horreur se sont emparées de la cité thermale dans le week-end. Un premier rassemblement s'est déroulé samedi en fin d'après-midi autour du monument aux morts. Des visages tristes, souvent fatigués après une nuit de veille, un peu ahuris de se retrouver là quelques semaines à peine après Charlie.

 

«Nous nous sommes longuement demandés si dans ces conditions, il était opportun de maintenir la soirée de solidarité organisée ce soir-là en faveur des migrants, explique le maire de Luchon, Louis Ferré. Puis nous avons réalisé qu'en l'annulant, nous donnions raison à ceux qui veulent nous mettre à genou. Nous avons réalisé que les migrants fuient exactement les mêmes scènes de guerre. Nous avons donc fait le choix de maintenir le repas partagé».

Migrants et Luchonnais, tous meurtris

Quelque 170 personnes se sont donc retrouvées samedi soir, au Pavillon Normand. Migrants et Luchonnais, ensemble, tous meurtris par les évènements de vendredi soir. « Je vous remercie, lance Diyar. Nous sommes tous émus face à cette barbarie qui ne touche pas seulement la France, mais aussi l'Europe et qui se dresse contre toutes les valeurs portées par l'humanité. Nous sommes vraiment très tristes…»

« Cette tragédie les a beaucoup touchés, poursuit Olivia, de l'Anras. Le repas de samedi midi a été très pesant, sans un mot. Nous ne savons pas tout ce qu'ils ont pu traverser. Mais ces moments tragiques les replongent dans tout ce qu'ils essaient de fuir. Nous sommes heureuses de voir que les gens sont venus nombreux, ce soir, en famille, pour les accueillir».

Un Pavillon Normand qui a résonné de discours en anglais, puis en arabe et en pachtoune.

«Une vraie tour de Babel qui nous rappelle les fondements de notre république : l'égalité, la liberté, la fraternité conclut un maire de Luchon très ému. Je garderai de cette soirée l'image réconfortante de deux petits garçons, s'amusant à faire quelques percussions à l'écart des tables : L'un est réfugié, l'autre, Luchonnais…»

 

Un besoin de vêtements chauds

La soirée a été l'occasion pour les deux salariées missionnées par l'Anras d'évoquer ces premiers jours aux côtés des migrants, mais aussi de lancer un appel aux dons.

«Ce sont des gens adorables, très généreux, qui se nourrissent d'un sourire, d'un regard, constate Cathy. Malheureusement, nous manquons de beaucoup de choses, de vêtements chauds par exemple, de chaussures, de gants… La neige est annoncée et ils n'ont rien pour y faire face. Nous lançons aussi un appel aux dons, afin de pouvoir les aider à se munir d'une carte de téléphone ou de cigarettes… Car ils ne perçoivent absolument aucune aide financière. Si vous souhaitez faire un don, nous le répartirons équitablement».

Crise des migrants - Une soirée avec les migrants

Ce jeudi 28 janvier quelques habitants de la commune se sont retrouvés au centre CCAS de l’EDF pour assister au départ des 18 derniers migrants encore présent sur notre commune. La charge émotionnelle était intense à l’image des liens étroits qui se sont noués entre une partie de la population et ces  réfugiés arrivés au mois de novembre à Luchon.

En ce mois d’automne, c’est l’Histoire moderne qui était venue frapper à la porte de notre commune d’ordinaire si paisible et si loin des soubresauts de notre planète : des hommes, une femme et deux enfants qui ont quitté leur patrie pour fuir l’obscurantisme, la guerre et la répression, qui ont été jetés sur les routes, qui ont traversé, qui le nord de l’Afrique, qui le Moyen Orient et, en tout cas, l’Europe d’Est en Ouest pour s’ échouer à Calais, sont venu trouver au final un havre de paix et de quiétude temporaire dans le coin de verdure de nos belles montagnes.

Souvenons-nous des propos et de certains écrits numériques qui ont alors accueilli l’arrivée de ces personnes qui ne venaient chercher chez nous que du repos ; que de haine, que de calomnie, que de lieux communs, que de rumeurs infondées, que de fantasmes plus absurdes les uns que les autres : n’était-ils pas forcément, vu leurs origines, au mieux des délinquants, au pire des terroristes ?  Ne venaient-ils pas profiter des aides sociales au détriment des pauvres « bien de chez nous » (pauvres devenus,  à l’occasion, honorables alors qu’ils ne méritaient jusque-là que le qualificatif d’ « assistés ») ? Rien de surprenant hélas, tant le poison des idées nauséabondes, celles du rejet des autres, de la démagogie et de la xénophobie, se sont distillées dans les esprits au point de ne plus être, si elles n’en restent pas moins honteuses, inavouables.

Pourtant ce n’est pas cela que je retiendrai. Non, je retiendrai plutôt,  à l’inverse, le formidable accueil de la population, l’élan de solidarité qui s’est organisé autour d’eux. Démarches associatives ou individuelles, c’est grâce à ces actions bénévoles que le séjour des migrants s’est déroulé dans les meilleures conditions. C’est grâce à elles qu’ils ont pu bénéficier de vêtements chauds, c’est grâce à elles qu’ils ont pu bénéficier de pécules pour subvenir à leurs besoins élémentaires… C’est surtout grâce à elles qu’ils ont pu bénéficier de ce qui leur manquait sans doute  le plus : la chaleur humaine.

 

Louis FERRE - Maire de LUCHON

MIGRANTS QUE PEUT ON?
 EN DIRE ?

Pourquoi j’approuve l’attribution de la Délégation de Service Public du Casino à la SFC…


Monsieur le Maire,
 

Merci de m’accorder la possibilité de prendre la parole avant un vote qui me paraît suffisamment important pour que je m’autorise à exprimer un point de vue très personnel, et cela me tient à cœur dans la circonstance présente.
 

En effet, depuis des semaines, « il se murmure sur les allées » et sur les réseaux sociaux auto-autorisés, que ce conseil municipal serait composé de nuls, de farfelus, d’écervelés et de lâches, car d’une part, vous seriez un despote qui bâillonne ses adjoints et à fortiori tous ses conseillers, dont humblement je suis, et d’autre part  que l’opposition, ici présente, serait trop molle et  trop conciliante, voire complaisante et qu’elle porterait de surcroît tous les maux de la division de la droite locale.
 

Je ne parlerai pas des constats permanents de ceux qui souffrent d’un déficit chronique de démocratie, à travers une antienne entonnée par  certains qui, depuis des décennies, refont le monde, sans souhaiter à vrai dire, saisir les occasions beaucoup plus pragmatiques de commencer par le faire (condition indispensable pour le refaire).
Je crois alors, que ce soir, il est aussi  temps de balayer aussi tous ces jugements hâtifs de ceux qui ont des certitudes et des idées sur tout.

 

De ceux qui n’hésitent pas à lancer des pétitions sur des éléments erronés, infondés et surtout particulièrement spécieux.
 

Chacun des élus ici présents ce soir, tient sa légitimité du verdict des urnes et la démocratie c’est aussi et surtout cela.
 

Et c’est pourquoi je suis certain que tous, opposition comprise, se prononceront en leur âme et conscience, sans souci d’attachement  à une discipline de groupe partisane, car l’intérêt de Luchon en la matière est bien au-dessus de mesquins calculs électoralistes ou politiciens ; je peux témoigner que même s’ils défendent leurs analyses et leurs sensibilités, ils ont su montrer en plusieurs occasions que les clivages pouvaient se dépasser sans reniement.
 

Mais moi,  ce soir qu’aurai-je véritablement à dire de nouveau ?
Ce dossier Casino, qui par la force du déroulement de la procédure formelle de la Délégation de Service Public m’est resté longtemps méconnu,  a chamboulé, je ne le cache pas, ma vision à priori, mes projections, mais surtout mes souvenirs et toute la charge affective qu’ils portent, bien des années après.
L’effet de surprise et de désorientation a été fort et il aurait pu me pousser spontanément à rejeter ces propositions, je ne le cache pas, sur des bases essentiellement affectives.


Pourquoi ?
 

Les Thermes tout d’abord.
 

Pour moi, Les Thermes, c’est la culture de mon enfance, celle des bains que l’on allait y prendre, dans ces

magnifiques baignoires en marbre, nous les familles de prolos qui n’avaient pas de salles de bains à domicile. Aujourd’hui, ces « Bains –Douches » ont complètement disparu, comme dans la capitale. A Paris, ils sont devenus un haut lieu des concerts rock et un temple du clubbing et se sont vite érigés en institution culturelle et mondaine à la croisée des modes, lieu-référence du monde des médias, du spectacle et des arts au rayonnement universel. Et personne n’en est choqué !
 

Mais, c’est plus encore la culture d’entreprise « Thermes de Luchon » que mon père, ouvrier d’entretien, a promu autour de lui et dans notre sphère familiale, durant toute sa carrière et au-delà, jusqu’à sa mort : celle de ces ouvriers attachés viscéralement à leur établissement, où ils ne comptaient ni leur temps ni leurs heures, au détriment, trop souvent, de leur propre santé, voire de leur vie pour nombre d’entre eux.
Mais c’était hier, ou avant-hier, voire encore plus loin dans le passé.

 

Les choses ont aujourd’hui beaucoup évolué, et notamment la nature de la clientèle, ses attentes,  les pratiques, les méthodes de soin et de travail.
 

L’établissement lui-même s’est restructuré et la partie Chambert a été partiellement abandonnée dans l’exploitation thermale au profit des secteurs plus opérationnels ou plus récents.
 

Alors une question me vient : Qui, jusqu’à ce jour, s’est sérieusement préoccupé du sort de ces locaux désertés depuis des lustres ? Qui, sinon les municipalités qui se sont succédé et ont renoncé après études à y établir de nouvelles activités thermales, et pour ce qui nous concerne, un projet de remise en forme qui s’y serait perdu par le morcellement des locaux, solution absolument inappropriée à ce type de projet.
 

Que certains puissent parler avec sérieux du doublement de la clientèle thermale de 10 000 à 20 000 clients, me laisse complètement dubitatif en ce qui concerne leur crédibilité et leur compétence.
 

Oui, certes, des améliorations sont nécessaires dans les locaux dédiés au thermalisme médical et rhumatismal : elles seront envisagées, avec la mobilisation des capacités financières dégagées par les économies d’énergie recherchées et trouvées grâce aux travaux actuels.
 

Mais il faut se rendre à l’évidence, une page d’un certain thermalisme est irrémédiablement tournée et le passéisme nostalgique et conservateur n’est vraiment plus de mise à cette heure.
Alors, bien au contraire, rien de ce qui peut faire véritablement revivre brillamment ce trésor patrimonial que sont les Thermes Chambert, ne doit être écarté ou négligé.

 

Les projets de développement du thermo-ludisme et de la remise en forme sont bien envisagés, comme cela a été présenté lors des dernières réunions publiques, mais dans la partie Vaporarium et en bord de lac des Quinconces, ce qui semble beaucoup plus cohérent et en situation d’offrir un complexe thermal et touristique de premier ordre, par l’adjonction d’une partie Casino et Jeux.
 

La disparition annoncée du parc thermal, des arbres, du Kiosque à Musique et de la piscine sont de pures inventions répandues par des opposants au projet particulièrement malhonnêtes. Quant aux odeurs dissuasives de souffre, je dirai simplement que je n’ai vu aucun invité aux soirées inaugurales ou de clôture du Festival des créations télévisuelles s’en plaindre et bouder les excellents buffets qui sont habituellement servis dans le Chambert exploité et au Pavillon impérial. Une clause prévoit d’ailleurs le maintien de ces soirées Festival  dans la convention de DSP.
 

Les montages financiers élaborés et les engagements des gestionnaires et de leur holding, ceux des établissements bancaires sécurisent cette opération sur le plan financier et devraient permettre à la commune non seulement d’autofinancer ses engagements mais en sus d’en tirer un bénéfice annuel.
Par ailleurs et cela est essentiel dans cette opération, c’est  la création d’au moins 20 emplois locaux pérennes et à l’année qui est certainement l’enjeu majeur de ce dossier, tout autant que le volet animation et attraction des jeux, pour une clientèle qui a déserté notre station dès la cessation d’activité du Casino.
Je pense que de suivre attentivement et d’encourager des investisseurs privés prêts à mobiliser de fortes sommes sur le potentiel de notre ville est le minimum à attendre d’élus responsables au-delà de leur engagements politiques ou partisans. J’en profite pour saluer d’ailleurs des hôteliers locaux qui se sont engagés fortement dans des programmes de qualification haut de gamme de l’offre hôtelière : espérons qu’ils pourront effectivement trouver un écho et un complément naturel à leurs produits avec la réouverture d’un Casino moderne à Luchon.

 

J’ai évoqué les Thermes, j’en viens donc au Casino, à son bâtiment et à son parc.
Il fait aussi partie de mon histoire de jeunesse puisque j’y ai occupé, tour à tour des emplois saisonniers de vendeur de la billetterie du Théâtre, puis de serveur en salle du Dancing du Casino et de ses annexes, tel le cabaret de 23h, au début des années 70. Certes le déclin était un peu amorcé, mais les grandes soirées avaient encore cours (Nuit du Golf, de l’Hôtellerie, des Jeunes Hôteliers, des Fleurs, des Courses….)
Boule, roulette, Black Jack et Baccara, orchestre permanent, croupiers, venant de Vichy ou de Nice compléter les effectifs locaux, tout cela rythmait les soirées où se côtoyaient les flambeurs des deux côtés de la frontière. Mais encore une fois c’était il y a 40 ans et le monde des jeux a beaucoup évolué depuis, et Luchon n’est plus du tout la ville aux 100 Hôtels.

 

Petit à petit, ce « beau monde » s’est étiolé au gré des renoncements successifs et massifs à l’application du cahier des charges de la Délégation de Service Public qui régit cet établissement pour en arriver « in fine » au dépôt de bilan qui a sanctionné la gestion de Mr GUIRAUD.
Mais force est de constater que  c’est le refus d’évolution et d’investissements, doublés de l’absence de véritable professionnalisme qui ont conduit à ce constat amer.
Aujourd’hui, c’est un vrai professionnel des jeux qui propose d’engager un million d’euros, mais en transférant l’activité jeux dans la partie désaffectée de Chambert.

 

Qui, dans cette assistance ou parmi les pétitionnaires  est en mesure de faire sérieusement une contreproposition à la même hauteur ?
Je crains qu’il n’y ait personne.

 

Alors, je crois que le réalisme doit nous pousser à accepter cette unique et ultime proposition de transfert partiel qui s’inscrit dans une vision moderne et concrète des jeux d’aujourd’hui et qui est assurément la dernière offre constructive qui puisse répondre au besoin de notre ville.
Les qataris ou les magnats russes ne sont hélas toujours pas à nos portes, sauf peut-être à celles des songes de certains, et il faudra prosaïquement se contenter de schémas assurément plus modestes.
Enfin, pour ceux qui l’ignoreraient, la DSP exige aussi des gestionnaires du Casino l’organisation d’un programme imposé d’animations festives et culturelles sur le site originel à savoir sur le Théâtre et la salle Henry Pac.

 

Là encore, il est temps d’écrire une nouvelle page d’histoire pour ces locaux qui au-delà de leur exploitation actuelle, qui est loin d’être négligeable, doivent accueillir de nouveaux projets plus adaptés à cette architecture et à cet environnement qui gardent un potentiel suffisamment intéressant pour comporter et mériter une certaine envergure.
 

Vous l’aurez compris, après une réunion de travail de tout le conseil municipal avec le postulant et la prise de connaissance de l’intégralité des dossiers de cette DSP,  j’ai abandonné mes réticences et définitivement rangé au rang de mes souvenirs, tous ces moments dont l’évocation fait à la fois chaud au cœur mais génère toujours une petite touche de nostalgie.
 

Je crois sereinement que tous les conseillers ici présents, sans aucune exclusive, eux qui sont les élus représentatifs des électeurs luchonnais, quoi qu’on en dise ou qu’on en pense, sauront en leur âme et conscience s’extraire d’un contexte de pression et d’idéologie très mal venu, et prendront la seule décision qui vaille aujourd’hui pour aspirer à un bel avenir et au progrès de notre ville dans cette période troublée et délicate.
Cette décision que je vous engage à prendre, c’est celle que, personnellement, j’assume pleinement en votant et en appelant tous mes collègues élus à voter favorablement pour l’attribution de cette délégation de service public à la société SFC.

 

Monsieur le Maire, je vous remercie sincèrement pour ce temps de parole, qui aura paru un peu long à certains mais qui était indispensable à mon éthique personnelle d’élu.

Jean-Louis Redonnet
Conseiller municipal de Bagnères de Luchon
Président de la CCPL


 

bottom of page