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Les jeux sont faits, ou presque. Toulouse devrait être choisie par l'État pour être le chef-lieu de la future région qui naîtra de la fusion Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. L'officialisation sera faite le mercredi 22 avril, juste avant le Conseil des ministres, et elle ne surprendra personne tant le choix de Toulouse, 4e ville de France, s'imposait au regard du seul critère qui a visiblement prévalu dans la décision du gouvernement : celui de la taille des grandes villes. La règle de la démographie l'a emporté dans les treize nouvelles régions, qui seront dirigées par la métropole la plus peuplée.

 

Mais, dans cette grande réforme territoriale, il faudra encore patienter avant que Toulouse ne devienne officiellement la capitale de la future grande région (lire ci-dessous). Pour jeter les bases de cette nouvelle déconcentration de l'État en région, treize préfets «préfigurateurs» vont être désignés pour réorganiser le nouveau paysage administratif entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Exercice difficile où il s'agit aussi de regrouper tout en ménageant les susceptibilités. On peut penser que cette fusion s'accompagnera de transferts de personnels puisqu'il s'agira d'éviter doublons et redondances dans les services de l'État.

 

Les préfets des deux régions actuelles, Pascal Mailhos et Pierre de Bousquet, ont réuni le 12 mars à Sorèze (Tarn) leurs directions régionales respectives (ARS, finances publiques, DDRAFF…) dans le cadre des Comités de l'administration régionale (CAR) pour évoquer les contours de la future région administrative et le déménagement possible de certains services de l'État. «Il n'est pas question qu'une partie du territoire se sente écrasée par l'autre», a déjà averti Martin Malvy, l'actuel président de Région Midi-Pyrénées.

 

Si elle ne l'est pas encore sur le papier, la préférence toulousaine s'est déjà imposée dans les esprits, même si on invoque à tout moment la «complémentarité» des deux villes, comme pour atténuer les rivalités nées du choix du gouvernement en faveur de Toulouse.

 

Au-delà de la seule empreinte de son histoire, Toulouse argumentera qu'elle a la plus forte population, le plus grand nombre d'étudiants, des écoles d'ingénieurs de haut niveau, l'obtention de son label Idex… Capitale européenne de la science en 2018, elle brille aussi dans les domaines de l'innovation, de l'aéronautique au spatial, de l'agronomie à la médecine jusqu'aux biotechnologies. Midi-Pyrénées est aussi la première des régions pour le commerce extérieur. Mais, dans ce rapprochement, il serait malvenu de se livrer uniquement à une guerre des superlatifs.

 

Toulouse

Sur la Place du Capitole, on préfère se la jouer modeste

Lorsque la température grimpe, les Toulousains n'ont qu'une envie, se poser en terrasse. Hier, à l'heure du déjeuner, celles du Capitole étaient bondées. Le lieu idéal pour profiter du soleil tout en regardant passer les gens, vêtus comme en plein été. Même entre deux rendez-vous de boulot, ont se sent un peu touriste dans ce vaste écrin de brique rose au cœur de la ville, vision de carte postale sous un ciel bleu sans nuage. Hier, en observant des jeunes couples en short et lunettes de soleil faire des «selfies» au centre de la croix occitane de Moretti, sur fond de façade «Capitolium», comment ne pas se dire que, oui, Toulouse saura porter fièrement les traditions et les identités de la nouvelle région.

Sans surprise, ici, on trouve que c'est «logique», «une évidence», qu'il n'y a «même pas de débat à avoir». «Montpellier est une ville très agréable et sympa, reconnaît volontiers Pierre, 25 ans, un étudiant attablé avec son ordinateur à une terrasse des arcades. «Mais Toulouse reste une grande métropole, une ville très cosmopolite et très dynamique d'un point de vue économique. Et en termes historiques, c'est la ville le mieux à même de représenter la région», dit le jeune homme. Yves, né à Toulouse, évoque «les croisades de Raymond IV, un épisode parmi d'autres de l'histoire de Toulouse. Quelle ville a autant rayonné en Occitanie ?», demande ce serveur de café qui se défend d'être chauvin.

Jocelyne, conductrice de bus, espère que «cela amènera plus de touristes. C'est la ville de Nougaro, ce n'est pas rien !», s'exclame cette ex-Parisienne heureuse d'avoir quitté la grisaille pour la «Ville rose».

Personne cependant pour hurler sur la place du Capitole «On a gagné» comme au soir d'une grande victoire du Stade. Les Toulousains ont le triomphe modeste. Ici, on apprécie Montpellier, qui est à 2 h 30 de route, et on espère, à l'instar de Christophe, éditeur, «que de nouveaux liens économiques et culturels se créeront entre ces deux grandes villes universitaires».

Quant à Martine, elle ne demande qu'une chose : «Que ça nous amène le TGV qu'on espère depuis des années, car Toulouse, dit-elle, capitale de Région ou pas, est beaucoup trop enclavée».

 

Montpellier

Sur la place de la Comédie, le choix de la Ville rose est peu contesté

Entre le tramway bleu hirondelle et les rames Flower Power, les Montpelliérains de la place de la Comédie ont bien du mal à s'y retrouver dans la nouvelle cartographie territoriale. Il faut argumenter, expliquer, faire preuve de pédagogie avant d'obtenir un point de vue cohérent sur la prochaine capitale régionale. «Si c'est Toulouse, franchement cela ne changera rien pour moi. Toulouse est tout de même une ville plus importante, peut-être plus dynamique de Montpellier» estime avec le sourire Julie, 25 ans, vendeuse en bijouterie qui relativise son suffrage pour la Ville rose lorsque l'on met dans la balance les emplois administratifs perdus pour Montpellier dans cette nouvelle bataille des territoires.

«Pour moi, c'est Toulouse. C'est une agglomération plus importante, sans doute aussi plus dynamique avec Airbus notamment. Ici, nous avons un pôle médical de premier plan et la viticulture, une des meilleures du monde. Mais Toulouse doit être la capitale, même si je ne prêche pas pour ma paroisse» explique Jean-Michel Beaujard, le patron de la Crêperie de la Comédie. «Mes employés sont tous partis ouvrir des affaires à Toulouse et si j'avais dû partir, c'est à Toulouse que je serais allé m'installer» poursuit-il, sans équivoque. «Toulouse est incontestablement une ville plus importante. Elle a donc vocation à devenir capitale. J'espère simplement qu'on n'aura pas à se rendre à Toulouse pour refaire son permis de conduire.» réfléchit Thibaut, 31 ans, employé de mutuelles. Pour Elisabeth aussi, conseillère de vente, de 53 ans, de Jacou au nord-est de Montpellier, Toulouse sonne comme une évidence.

Pour trouver un authentique partisan de la candidature de Montpellier, il faut fouiller et refouiller la Comédie, pour découvrir Georges, 58 ans qui soutient sa ville, mordicus. «Le juste équilibre du territoire, et même du rééquilibrage, ce serait justement de donner la capitale régionale à Montpellier, la plus petite, pour renforcer sa position. Ce serait aussi un bon moyen de lutter contre le chômage. Alors que le choix de Toulouse va favoriser le déménagement d'employés administratifs. C'est un coup dur pour le département tout entier».

 

Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse

«Cette décision répondrait à une réalité objective»

«Le maire de Toulouse ne commentera ce choix que lorsque l'annonce sera faite officiellement», indiquait hier dans un communiqué Jean-Luc Moudenc.

Pour autant, ajoute-t-il, «si c'est bien Toulouse qui emportait le choix du gouvernement, je ne pourrai que m'en réjouir, car cela correspondrait à une réalité économique et démographique objective», souligne Jean-Luc Moudenc qui veut rester fidèle à la ligne adoptée dès l'été 2014 à l'issue de sa première rencontre avec Philippe Saurel, le maire et président de la métropole de Montpellier. «Nous avons affirmé notre volonté commune d'anticiper la création de la grande Région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées et de mettre en place une véritable synergie entre nos deux métropoles. Nous nous sommes donnés jusqu'à la fin 2015 pour définir projets et actions à mener en commun, et pour être ainsi prêts pour la naissance de la nouvelle collectivité régionale en janvier 2016.

Ce matin encore, Philippe Saurel et moi-même avons conversé, et nous sommes déterminés, plus que jamais, à demeurer vigilants pour que l'organisation et l'implantation des services de l'État et de la Région à venir, puissent être équilibrées entre Montpellier et Toulouse», conclut Jean-Luc Moudenc.

 

Philippe Saurel, maire de Montpellier

«Je ne laisserai pas cette nouvelle région oublier Montpellier»

Philippe Saurel entre en résistance au nom de la République d'en-bas.

«À aucun moment je n'ai été concerté. Dans cette affaire, la région Languedoc-Roussillon a été bien mal défendue par l'armée mexicaine avec des parlementaires socialistes muets comme des carpes et des conseillers régionaux inféodés à leur chapelle politique. Je ne laisserai pas cette nouvelle grande région oublier Montpellier», a expliqué hier Philippe Saurel dénonçant, «cette décision prise par trois personnes dans une cabine téléphonique».

Pourtant, le maire de Montpellier, divers gauche, veut encore croire à une redistribution plus harmonieuse des cartes territoriales qui ne déshabillerait pas Montpellier. «Sinon, nous n'aurions plus qu'à regarder passer les trains», poursuit-il avant de proposer ce qu'il appelle «la résistance de la République d'en-bas», un mouvement à créer à partir du réseau qu'il a lui-même mis en place à partir d'avril 2014 – c'est-à-dire le Pôle métropolitain, regroupant les élus de 52 collectivités territoriales. C'est à partir de cette force territoriale, jugée «incontournable», que Philippe Saurel entend imposer un juste partage du pouvoir régional. Et des emplois qui y sont attachés, à la région comme à la préfecture régionale.

                                                                                                                     J.-M.D., Sylvie Roux et Christian Goutorbe - LA DEPECHE

 

 

TOULOUSE, CAPITALE DE LA FUTURE REGION 

ELECTIONS REGIONALES : Y aura t-il un candidat de notre pays

A la suite de la demande de dérogation unanime des fédérations du parti socialiste composant la région  Languedoc Roussillon / Midi Pyrénées, le nouveau calendrier de désignation des candidats est validé par le Bureau national :

 

- Dépôt des candidatures : du 8 au 15 juin 
 

- Dès le mardi 16 juin : installation des commissions électorales
 

- Lundi 29 juin : Conseil fédéral d'approbation des listes
 

- Mercredi 1er juillet : envoi des listes aux adhérents
 

- Jeudi 9 juillet : vote sur les listes aux régionales
 

- Vendredi 10 juillet : deuxième tour éventuel

Calendrier de designation des candidats à l'élection régionale

MANIF A BEZIER CONTRE LES FICHIERS DES RELIGIONS

 

Carole Delga, la secrétaire d’Etat au féminisme et à l’accent prononcés, quitte son poste et part à la conquête de sa région natale.

 

Le chant des oiseaux l’a emporté sur le bruit du métro. Elle a beau jurer qu’elle a «adoré» son passage à Bercy, Carole Delga, qui quitte son poste ministériel cette semaine, ne s’est jamais vraiment faite aux aléas de la vie parisienne. Au petit studio logé dans le ministère de l’Economie et à la ligne 6 de la RATP passant sous ses fenêtres. Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire (ouf !) pendant un an quasiment jour pour jour, «l’accent du gouvernement», comme l’a surnommée François Hollande, va retrouver son biotope. La maison où elle a grandi et dans laquelle elle vit depuis quarante-trois ans, le petit village de Martres-Tolosane, dont elle a été maire au bord de la Garonne, le pays de Comminges qu’elle a sillonné quand elle était stagiaire à la DDE l’été pour gagner trois sous. Et la super-région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées qu’elle espère présider en décembre, où elle est «redescendue» tous les week-ends malgré son emploi du temps de ministre. Ça tombe bien. En la nommant au pied levé pour remplacer Valérie Fourneyron qui avait besoin de temps pour se remettre d’un méchant syndrome méningé, le Président lui a donné un seul conseil : «Continue le terrain.» Pour ce faire, il a quand même fallu qu’elle s’équipe d’un deuxième téléphone : le portable ministériel ne passait pas dans son coin de montagnards.

 

Dans le grand fauteuil carré en cuir de son bureau, où trône un ballon de rugby et des affiches de son «pays», Carole Delga peut touiller délicatement - et interminablement - un thé vert dans lequel aucun sucre n’avait pourtant plongé. Mais qu’un magret de canard surgisse sur la table et le Sud-Ouest reprend le dessus : la secrétaire d’Etat dégaine son couteau personnel - initiales «CD» gravées sur le manche - pour faire un sort à la viande rouge. Sa région lui colle aussi à la langue qui, malgré un domptage en règle, renoue avec le tutoiement dès qu’elle arrête de penser à vouvoyer. Si elle est élue dans six mois, elle promet de faire une consultation citoyenne afin de décider du nom de la nouvelle entité aux treize départements, «pour que les gens se l’approprient». Occitanie a ses faveurs mais pour Septimanie, du nom d’un ancien royaume wisigoth local au VIe siècle, ce sera niet. A l’heure où il faut (tenter de) souder Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, pas question de reprendre l’antienne de Georges Frêche. Pour faire prendre la mayonnaise entre Toulouse et Montpellier, on a adjoint à Carole Delga un binôme, le président sortant de Languedoc-Roussillon, Damien Alary. Ou comment mettre l’une des deux seules femmes candidates socialistes (sur treize régions) sous surveillance masculine ? «On ne m’impose pas grand-chose», réfute celle qui a de faux airs de Valérie Bonneton et de Purdey, l’héroïne de Chapeau melon et Bottes de cuir, une des rares séries qu’elle confesse avoir regardées dans sa vie.

 

«Féministe par nature», Carole Delga déroule sans s’en apercevoir une histoire de femmes fortes. De «Mme Ducos», son institutrice de maternelle, à sa mère, secrétaire licenciée à 50 ans devenue femme de ménage, en passant par sa grand-mère, qui ne lui a jamais rien interdit faute de moyens financiers ni mis aucune barrière parce qu’elle était une fille (unique). «A 10 ans, j’adorais l’histoire et l’archéologie et je lui ai dit "mémé, un jour j’irai au Pérou" et elle, qui n’avait jamais pris l’avion et qui était allée une seule fois dans sa vie à Paris, a répondu : "Oui tu iras au Pérou. Si tu travailles bien, tu y arriveras." Je lui aurais dit que je voulais être mécanicienne, elle aurait répondu pareil», raconte la future ex-secrétaire d’Etat. Les femmes peuplent même ses loisirs, peu nombreux à part un «bon gros dîner» de temps à autre avec ses amis délocalisés à Paris : elle termine Pas pleurerde Lidye Salvayre et voudrait trouver le temps de regarder Borgen, la série danoise qui porte au pouvoir une Première ministre de choc.

Après un bac scientifique, une licence de sciences éco - «Monnaies et finances» à Toulouse -, l’étudiante Delga réalise qu’elle préfère le concret, le développement local et la gestion des collectivités. Sans avoir de plan de carrière - on lui a mis le pied à l’étrier pour les municipales et les législatives - elle se met à conseiller les élus de Midi-Pyrénées. Pas franchement un handicap quand on se prend finalement à rêver d’un avenir régional. Mais avec son CV d’élue locale et rurale, la partie n’est pas encore gagnée. «Son problème, c’est l’urbain : maintenant, il va falloir qu’elle se montre en banlieue», rappelle un parlementaire pyrénéen. «Carole a une qualité : l’écoute», réplique Sébastien Denaja, député languedocien.

 

Dauphine de Martin Malvy, «repérée» par Stéphane Le Foll - le mot est de lui - Carole Delga a été un peu vite étiquetée comme «hollandaise». Car, malgré (ou à cause) de quelques bras de fer avec celui qui n’était encore que ministre de l’Intérieur, c’est avec Manuel Valls qu’elle a tissé un vrai lien. «C’est un bosseur et c’est une bosseuse, normal», confirme le député de l’Essonne Carlos da Silva. Au gouvernement, elle se marre avec Axelle Lemaire (Numérique), sa «coloc» de Bercy dont la famille vit à Londres, et rivalise parfois avec Marisol Touraine (Affaires sociales) pour le titre de la ministre aux vêtements les plus colorés. Pendant ses douze mois de secrétaire d’Etat, Carole Delga a terminé la loi Hamon, popularisé la loi sur le «fait maison», approuvé le passage à douze dimanches travaillés dans la loi Macron, appuyé le décollage des Scop et classé les crémiers-fromagers dans la catégorie artisan. Entre autres.

 

Si elle détonne dans le gris de Bercy, elle a quand même acquis toutes les lourdeurs sémantiques du socialisme. «Mon ADN ce sont les territoires et le vivre ensemble.» «Il faut faire société.» «Aux frondeurs d’agir en cohérence et en responsabilité»… Prudence et langue de bois… On dérivait gentiment sur son compagnon, son entourage qui n’a jamais été politisé, son milieu où les gens «comptent même les centimes» quand elle s’est enflammée. «François Hollande, je le connais, il n’a jamais pu se moquer des "sans-dents" comme le raconte Valérie Trierweiler [dans son livre, ndlr]. Cette femme, elle a fait du mal à la République. Le quinquennat s’effiloche depuis, peste la candidate. Moi, je me bats pour tous ces gens-là, modestes mais qui bossent. Ceux pour qui aller à Paris, ce n’est pas un déplacement, c’est un voyage.» Dans le sens inverse, le sien commence demain.

 

19 août 1971 Naissance à Toulouse.

2008 Maire de Martres-Tolosane.

2010 à 2012 Vice-présidente de la région Midi-Pyrénées.

2012Députée.

3 juin 2014 Secrétaire d’Etat.

Juin 2015 Départ du gouvernement, candidate à la présidence de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Par Laure Bretton Photo Fred Kihn

PORTRAIT DE CAROLE DELGA

Carole Delga a quitté le gouvernement et entre en campagne pour les élections régionales

FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉESSans surprise, la secrétaire d'Etat au commerce a quitté le gouvernement ce mercredi remplacée par Martine Pinville. Elle va désormais se consacrer à la campagne des élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout est prêt pour Carole Delga : elle a été désignée en janvier tête de liste du PS pour les élections régionales (6 et 13 décembre) en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, elle a déjà choisi ses directeurs de campagne.

Il ne lui restait plus qu'une étape pour se consacrer uniquement à cet objectif : sortir du gouvernement, comme elle s'y était engagée. C'est chose faite depuis le mini-remaniement de ce mercredi et son remplacement au secrétariat d'Etat au commerce, à l'artisanat et à l'économie sociale et solidaire par Martine Pinville.

Mardi après-midi, peu avant sa sortie du gouvernement, Manuel Valls, le premier ministre, lui a rendu hommage à l'Assemblée Nationale :

 

Hommage de Valls à Delga


 

Plus de ministre PS de la région

Avec la sortie du gouvernement de Carole Delga, il n'y a plus de ministre socialiste en Midi-Pyrénées. La seule représentante de la région, reste Sylvia Pinel, la ministre du Logement, qui est encartée au Parti Radical de Gauche (PRG).

Sept mois de campagne

Il reste désormais sept mois à la candidate socialiste pour labourer les 13 départements et devenir la première présidente de la grande région. Malgré son poste au gouvernement, elle souffrait en début d'année d'un manque de notoriété, sans doute plus en Languedoc-Roussillon qu'en Midi-Pyrénées. Ce déficit est en partie comblé. Maintenant, il lui faut construire un programme et y faire adhérer la plus grande partie de la gauche. Principaux adversaires sur sa route : le tête de liste des Républicains Dominique Reynié et le leader du Front National Louis Alliot.

 

Concurrence à gauche

Car il y a du monde sur la ligne de départ : les écologistes, qui ont choisi Gérard Onesta comme tête de liste, ont choisi l'autonomie au premier tour avant une éventuelle fusion entre les deux tours. Le parti communiste a aussi choisi comme leader Dominique Satgé, mais pourraient négocier des places éligibles sur la liste PS. 

 

Le cas Saurel

Il y a aussi le cas Philippe Saurel. Le maire divers-gauche de Montpellier, ancien du PS, fait planer depuis des mois l'hypothèse de sa candidature aux régionales. Il a été convoqué lundi à Matignon pour une réunion de "conciliation" avec Carole Delga, Martin Malvy et Damien Alary, les deux présidents PS sortants des Conseils Régionaux. Mais à la sortie, statu quo. Pas d'accord et pas de levée de "l'hypothèse Saurel". 

 

L'épine du PRG dans le pied

La plus grosse épine dans le pied de Carole Delga reste pour le moment la position du parti radical de gauche (PRG) de Jean-Michel Baylet. Le PRG souhaite la tête d'une liste d'union avec le PS dans la région pour la ministre du logement Sylvia Pinel. Refus catégorique du PS. Jean-Michel Baylet a fait dernièrement monter les enchères en décidant que le PRG aurait une liste autonome. La balle est donc dans le camp du PS. 

En campagne pour les régionales, Carole Delga va quand même redevenir députée

FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES Carole Delga a quitté le gouvernement mi-juin pour se consacrer "totalement" à la campagne des régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, mais la tête de liste socialiste va reprendre dans quelques jours son mandat de députée de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carole Delga assume et justifie ce cumul qui va durer jusqu’à la fin de la législature, en mai 2017. Elle a déclaré à la Gazette du Comminges : "C'est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement".

Effectivement, depuis la réforme constitutionnelle voulue par Nicolas Sarkozy en 2008, quand un ministre quitte le gouvernement, il retrouve automatiquement la place occupée par son suppléant sur les bancs de l’Assemblée. Bien évidemment, il est toujours possible de démissionner d’un mandat parlementaire. En revanche, un ancien ministre qui souhaite siéger au Palais-Bourbon n’a pas besoin de revenir devant les électeurs.
Ainsi Kader Arif, après sa démission fin 2014 du gouvernement, a retrouvé son siège sans passer par la case législative partielle. C’est le même mécanisme qui  joue en faveur de Carole Delga.

La sortie de Carole Delga du gouvernement crée un jeu de chaises musicales. Le député par intérim Joël Aviragnet redevient son suppléant. Dans sa lettre parlementaire, Joël Aviragnet a d’ailleurs déjà fait "ses adieux" à ses électeurs :

Carole Delga va donc porter deux casquettes jusqu’aux prochaines législatives, organisées dans la foulée de la présidentielle de 2017. La tête de liste PS aux régionales (outre le conseil municipal de Martres-Tolosane) va devoir organiser son agenda entre Paris et la Grande Région. Un premier sondage, publié vendredi, la donne gagnante face à Dominique Reynié (LR), Gérard Onesta (EELV) et Louis Alliot (FN)

En décembre prochain, en cas de victoire aux régionales, la "candidate-députée" deviendrait une "députée-présidente de Région". En effet, Carole Delga a déclaré dans les colonnes de la Gazette du Comminges : "Si je suis élue présidente de région, je ne me représenterai pas à la députation à la fin de la mandat". La fin du mandat parlementaire de Carole Delga, comme de ses 576 collègues, interviendra en mai 2017. Le début de son mandat régional est prévu pour décembre 2015. 2015-2017, entre ces deux échéances, Carole Delga sera, à la fois, sur les bancs de l’Assemblée et dans l’hémicycle régional. En revanche, à partir de 2017, la loi interdit de cumuler des fonctions exécutives locales et un mandat parlementaire.

Elle n’est pas la seule "cumularde" en piste. Un de ses concurrents, Louis Alliot  (FN) participe à la compétition régionale tout en étant député européen et élu municipal à Perpignan.

Carole Delga revendique un statut de "candidate à 100%". Mais, dans les prochaines semaines, elle va devoir jongler entre les travaux parlementaires et  la campagne des régionales. Certains dossiers législatifs vont permettre de jouer sur les deux tableaux. C’est le cas notamment de la ratification de la Charte Européenne des langues régionales et minoritaires. En revanche, cela va être beaucoup plus compliqué s’agissant du vote de la loi de finance. En effet, Carole Delga sera membre de la commission des finances et l’examen des textes va se dérouler du 12 octobre au 15 novembre. En pleine campagne des Régionales.

Elections régionales - Élections

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

John Palacin représentera le Comminges./Photo DR

 

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    À 37 ans, c'est donc John Palacin qui représentera le Comminges, dans la liste présentée par Carole Delga, à l'occasion des prochaines élections régionales de décembre prochain. L'élu luchonnais figure en 12e position sur cette liste qui devrait au final proposer 38 noms.

    Le maire de Luchon, Louis Ferré, victime ces derniers jours d'un malaise cardiaque, a préféré jeter l'éponge. Le jeune énarque devrait pouvoir se mettre en disponibilité du ministère des finances d'ici quelques semaines, afin de pouvoir se consacrer entièrement à la campagne électorale.

    «Je suis vraiment très attaché à cette ville, à cette vallée et à ce territoire, confie John Palacin. J'y reviens d'ailleurs très souvent, c'est pour moi une question d'équilibre. Cette candidature est vraiment une fierté et une joie supplémentaire. Nous allons pouvoir représenter notre territoire, avec toutes les dynamiques qui sont déjà en œuvre. Ce projet est vraiment génial et j'ai vraiment envie d'y mettre toute mon énergie. Je travaillerai aux côtés de Louis Ferré, de Jean-Louis Redonnet, de Jean-Pierre Brana, de tous ceux qui œuvrent déjà pour notre territoire.»

    L'expérience parisienne

    Une première candidature pour John Palacin, en dehors des élections municipales. «Le chantier de la grande région est vraiment quelque chose d'unique, poursuit le candidat. C'est un mandat qui va demander énormément de travail, durant lequel il va s'agir de construire des dynamiques très fortes, c'est un défi passionnant. De plus, je me fais une joie de travailler aux côtés de Carole Delga. À Paris, j'étais déjà en charge de suivre les dossiers du Sud-Ouest, un travail que nous avons poursuivi ensemble, à son arrivée au gouvernement». Une liste qui sera proposée au vote des militants du parti socialiste, le 9 juillet prochain.

                                                                                                                                                         Véronique Bavencove - la depeche

ELECTIONS REGIONALES DECEMBRE 2015

LISTE DEPARTEMENTALE DE LA HAUTE-GARONNE

MENEE PAR CAROLE DELGA

 

1 – Carole DELGA

2 - Bertrand MONTHUBERT

3 - Nadia PELLEFIGUE

4 - Thierry SUAUD

5 - Nathalie MADER

6 - Philippe BRIANCON

7 - Sylvie BORIES

8 - Alexandre BORDERIES

9 - Aude LUMEAU PRECEPTIS

10 - Michel BOUSSATON

11 - Rachida LUCAZEAU

12 - John PALACIN

13 - Marie-Caroline TEMPESTA

14 - Nicolas TISSOT

15 - Mireille MURAWSKI

16 - Patrick PRODHON

17 - Fabienne VITRICE

18 - Marc STZULMAN

19 - Laure VIGNEAUX

20 - Rémi DEMERSSEMAN

21 - Nadia BAKIRI

22 - Ousseynou DIAW

23 - Julie TOSI

24 - Guy DAVID

25 - Régine LANGE

26 - Rémi BRANCO

27 - Brigitte NICOLAS

28 - Daniel REGIS

29 - Sophie ADROIT

30 - Laurent MERIC

 

LISTE COMPLEMENTAIRE

 

1 - Faustine RIVOAL

2 - Hervé HIRIGOYEN

3 - Sophie TOUZET

4 - Yannick HONORAT

5 - Marie-Agnès GANDRIEAU

6 - Julien CHAINET

7 - Saliha MIMAR

8 - Pierre Henri CADAUX

Le Conseil fédéral du PS31 a adopté à une très large majorité la liste pour les élections régionales qui sera proposée au vote des militant-e-s de la Fédération de la Haute-Garonne le 9 juillet.

 

Derrière Carole Delga, tête de liste pour la Région Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées, 30 candidat-e-s composent une liste rajeunie (d’une moyenne d’âge de 44 ans) conjuguant expérience et renouvellement.

 

De Guy David, occitaniste remarqué de Cintegabelle ou Sophie Adroit, technicienne au CNES, élue du Lauragais et syndicaliste à Marc Sztulman, toulousain et benjamin des colistiers, en passant  par Bertrand Monthubert, Président de l’Université Paul Sabatier, la liste présente de nouveaux candidats très ancrés dans les réseaux associatifs et universitaires.

 

A leurs côtés, des candidat-e-s sortant-e-s de l’équipe de Martin Malvy tels que Michel Boussaton en charge des formations sanitaires et sociales, Sylvie Bories investie dans le champ de la formation professionnelle et ou Thierry Suaud, Maire de Portet engagé sur les questions de l’eau.

 

Nadia Pellefigue, actuellement benjamine de l’exécutif, Vice-présidente en charge des Finances, de l’enseignement supérieur et de l’égalité femme-homme souligne :  « les choix d’orientations données par Carole Delga ont prévalu à la construction de cette liste de 30 candidat-e-s sur 38 que comptera la liste définitive : ouverture, diversités sociales et territoriales, expérience et renouvellement ».

 

La volonté affichée par Carole Delga depuis le 1er jour de son investiture s’illustre aussi, et d’ores et déjà, par les 8 places laissées disponibles pour celles et ceux qui se reconnaitront dans le rassemblement des forces de gauche et de progrès.

 

Le Premier fédéral, Sébastien Vincini, précise : « le respect des diverses sensibilités de notre Fédération a présidé aux travaux de la commission électorale. C’est un exercice toujours difficile. La qualité et la quantité des candidatures reçues manifestent un réel intérêt pour ces élections. Il est normal qu’au lendemain de son adoption des déceptions se manifestent mais elles laisseront vite place à la mobilisation dont les militant-e-s socialistes ont toujours su faire preuve ».

 

La Fédération du Parti Socialiste de Haute-Garonne

Publié par Patrick Noviello et Laurent Dubois le 28/08/2015 

 

Carole Delga retaille son staff de campagne. En mai et juin dernier, la tête de liste PS-PRG a nommé une coordinatrice de campagne et deux directeurs. En plein été, l’ancienne ministre a modifié son dispositif. Depuis environ 3 semaines, un nouveau nom apparaît dans les mails envoyés aux militants. Il s’agit de John Palacin. Ancien collaborateur d’Arnaud Montebourg à Bercy, élu municipal à Luchon et candidat aux régionales dans le Comminges, il porte le titre de directeur de campagne politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carole Delga. tête de liste PS-PRG pour les Régionales

C’est la première « régionale » pour John Palacin. Ce jeune énarque de 37 ans n’a pas vraiment connu le feu au moment des municipales. Il était sur une liste tirée par le maire de Luchon, Louis Ferré. En revanche, il a une expérience nationale. En effet, au moment des primaires socialistes, en 2011, John Palacin a été le trésorier et le directeur de campagne d’Arnaud Montebourg. Un proche de l’ex-ministre de l’Economie et du Redressement Productif le qualifie de « pilier incontestable de la campagne ».

 

John Palacin, nouveau directeur de campagne politique de Carole Delga

L’arrivée de John Palacin dans l’équipe de Carole Delga n’est pas simplement liée à son CV politique. Le conseiller municipal de Luchon (chargé des finances) entretient des rapports personnels avec Carole Delga. Tous deux sont des élus du Comminges et, au ministère de l’Economie, le conseiller d’Arnaud Montebourg a eu l’occasion de croiser l’ex secretaire d’Etat, Carole Delga.

 

Officiellement, la nomination de John Palacin est un renforcement de l’équipe de campagne. Mais, d’après nos informations, le renforcement est plutôt un débarquement . John Palacin remplacerait une directrice de campagne, Karine Traval-Michelet qui, selon plusieurs sources, « a disparu des écrans radars ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la députée (PS) de la Haute-Garonne, Monique Iborra cela ne fait aucun doute :

« Karine Traval-Michelet a été peu à peu écartée puis exfiltrée. Elle n’a jamais fait campagne et elle n’est jamais sortie de Colomiers. Elle a juste profité de ce moment pour régler ses comptes, notamment avec moi en barrant mon assistante parlementaire des listes pour les régionales. C’est lamentable. Mais c’est comme ça ».

 

Simple ajustement ou véritable remaniement, en tout cas, une chose est certaine. L’été a été l’occasion pour Carole Delga de modifier son organigramme. La montée en puissance de Philippe Martin (en charge des relations avec des élus) est également à noter. D’ailleurs, le 13 septembre prochain, l’ancien ministre de l’Ecologie doit animer, en Lozère ( sur les terres d’un autre directeur de campagne de Carole Delga, Alain Bertrand) une réunion sur la question de la ruralité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe Martin, président du conseil départemental du Gers et ancien ministre de l’Ecologie

En pleine polémique aoûtienne sur la présidence déléguée, alors que le plus difficile reste à faire s’agissant des accords PS-PRG (la distribution), Carole Delga a ajusté le tir s’agissant de l’organisation de sa campagne. Face à une rentrée qui s’annonce agitée, c’est de la simple mécanique interne. Cela ne suffira pas à neutraliser le tangage. Mais John Palacin et Philippe Martin peuvent stabiliser (un peu) le navire.

Laurent Dubois

REGIONALES : REMANIEMENT DANS LE STAFF DE CAMPAGNE DE CAROLE DELGA

Suivez la campagne des régionales avec Carole DELGA :

Les 2 et 3 octobre auront lieu les journées de la santé en Comminges. C'est une manifestation de qualité organisée par l'Association Santé Territoire Comminges, Val d'Aran, Barousse.

le calendrier des grands rassemblements de la Haute-Garonne pour les Elections régionales - en présence de Carole Delga :

 

  • 19 octobre – 20h30 à Martres-Tolosane, au Gymnase

  • 30 octobre  – 20h30 à Muret (salle à préciser)

  • 06 novembre – 18h30 à Saint Gaudens (salle à préciser)

  • 02 décembre – 20h30 à Toulouse, salle Jean Mermoz

 

Campagne électorale à BAGNERES DE LUCHON LE 12/11/2015

Toutes les personnes de la tribune ont pris la parole à tour de rôle. Une affluence moyenne (100 personnes environ) mais qui, je pense est due à une annonce d’horaire fausse faite par la Dépêche. Les deux candidats ont montré leur attachement au Comminges et expliqué la volonté de Carole à ne pas laisser pour compte le monde rural au profit des grandes villes. On sent bien une union a tous les échelons politiques avec Carole DELGA ce qui est un bon présage pour la Pays Luchonnais. Pour ça il faudra voter massivement au premier tour de façon à assurer une élection des colistiers de Carole et éviter ainsi un remaniement de la liste au deuxième tour.

Mesdames, messieurs, très chers amis,

Vous qui êtes rassemblés ce soir dans cette salle, ce moment est important!

La perspective de vous parler m’a beaucoup fait réfléchir ces derniers jours, eu égard aux bouleversements liés à la loi NOTRE qui modifie le contexte de cette élection régionale.

Beaucoup réfléchir, oui aux messages que je voudrais vous transmettre, quelques messages clairs, sincères, audibles, mais surtout utiles à votre réflexion et à votre choix, avant un vote lourd de sens et d’enjeux pour notre territoire : celui que vous devrez impérativement faire le 6 décembre prochain.

 

Le premier message vise à vous préciser à quel titre je m’adresse à vous : il commencera donc par une affirmation : « ce soir, je suis Jean-Louis ».

Vous le saviez sûrement, et ce n’est certainement pas un vrai scoop, mais qu’est ce que je veux dire par là ?

En fait, ça signifie (et ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît),  que je suis, tout comme mon ami John Palacin, aux côtés et sous la responsabilité de Louis Ferré, une pièce de cette équipe, de ce puzzle actif, multiforme et, pourquoi ne pas le dire, multi-talents, qui conduit les destinées de notre commune et celles des principaux poumons économiques du Luchonnais et même du Sud Comminges.

Mais, en restant ce Jean-Louis là, je suis  aussi à la tête de cette autre équipe, avec Louis et John à mes côtés et nombre d’amis et maires de nos communes, qui structure peu à peu une vision intercommunale pour notre beau Pays de Luchon, appelé demain à étendre positivement son périmètre.

 

C’est cette même intercommunalité qui travaille aussi, toujours sous l’impulsion de Louis et de John avec Jean-Pierre Brana et d’autres amis à la direction de notre Pays Comminges Pyrénées, pour renforcer son unité, décupler ses forces et affirmer son identité au sein d’un projet de territoire, qui se construit patiemment afin de soutenir des actions de développement structurant et de recherche de fonds européens, si indispensables pour alimenter et irriguer les atouts que possède notre Comminges, notamment le tourisme, le thermalisme, l’agropastoralisme et la forêt…

 

Ces différents niveaux, très complémentaires, s’appuient évidemment sur le travail de solidarité, d’action sociale, d’aide aux communes et à la ruralité, oh combien essentiels, et confiés au conseil départemental, où Jean-Pierre Bastié nous représente, en suppléant Roselyne Artigue et Patrice Rival qui nous accompagnent ce soir, comme ils le font au quotidien pour l’ensemble de nos élus, de notre tissu associatif, de nos socioprofessionnels et plus largement de tous nos concitoyens.

 

Alors bien entendu, tout ce dispositif explicité, c’est pour vous montrer que, loin d’être un millefeuille indigeste, cette organisation décentralisée par niveaux pertinents ne trouvera sa parfaite cohérence que si l’échelon immédiatement supérieur, celui de notre future grande région Languedoc Roussillon-Midi Pyrénées reste confié aux vrais héritiers de Martin Malvy, ceux qui sont conduits par notre amie Carole Delga, une vraie commingeoise déterminée.

Et cette démarche structurée depuis la base, c’est bien celle qui a conduit au bilan unanimement reconnu de la gestion remarquable de notre région par les majorités plurielles regroupées autour de Martin pendant ses trois mandats.

 

Ne nous y trompons pas, la région s’est vue attribuer par la loi NOTRe des missions essentielles pour le vivre ensemble au quotidien : la culture, la formation, le transport, le tourisme, les routes et surtout l’aménagement du territoire et le développement économique.

Alors non, vous ne devez pas vous méprendre : c’est bien John, Laure, Julien et tous les colistiers de Notre Sud, qui doivent nous représenter dans cette équipe soudée qui conduira demain la grande région, dans une vision partagée et que nous contribuerons à renforcer et à enrichir par notre proximité agissante.

 

Mais, si ce soir je suis Jean-Louis, tout comme j’avais été, comme nombre d’entre vous, clairement Charlie en janvier dernier, devant les atteintes à la liberté d’expression et face au fanatisme intégriste, je serai assurément Elyas et Sumaya samedi soir, au milieu de tous ceux qui partagent mon sentiment et savent ouvrir leur cœur, leur esprit et leurs mains à ceux qui subissent durement la déchirure de l’exil, seule issue possible face à la menace de la barbarie et de la folie meurtrière et exaltée d’intégristes de tout poil.

Samedi nous serons tous, vous serez tous Elyas et Sumaya, ces petits bambins de 4 et 5 ans, qui avec leurs parents ont dû fuir les sanglantes exactions de régimes dictatoriaux ou de groupes assassins et trouver refuge dans notre pays.

 

Nous le savons aujourd’hui, notre ville peut être fière de l’accueil qu’elle a, dans l’urgence, contribué à organiser à destination de ces hommes et de ces femmes qui ont atterri chez nous de façon un peu inattendue et hâtive. C’est le résultat positif de l’implication, de l’action et du dévouement de tous ceux qui, individuels ou associatifs, par conviction, par engagement ou par simple intelligence ont proposé et apporté leur aide concrète et agissante, témoignage d’une très grande humanité.

Si j’ai tenu à faire allusion à ces faits, c’est qu’ils ne sont pas éloignés ni étrangers à notre préoccupation de ce soir et qu’ils constituent mon second message.

 

Le troisième, c’est que vous ne pouvez pas permettre, par simple envie protestataire ou par pur besoin de marquage politicien qui peuvent parfois sembler légitimes et fondés, de laisser le champ libre à la conquête de nos régions par cette algue Marine qui prolifère dans la crise, tant économique et sociale que dans celle des valeurs : elle s’insinue en effet massivement dans nos esprits, pour mieux les anesthésier de formules toutes faites et de prêt à penser facile, fait de rejet de l’autre, surtout s’il est étranger, instillant la peur, la haine et flattant les bas instincts, pour mieux asseoir la main mise d’un clan familial et des intérêts particuliers de quelques réactionnaires actifs et qui n’hésitent plus à apparaître au grand jour : pourtant, ils restent bien les tenants de la version maquillée et repeinte en bleu marine de cette peste brune qui inonda l’Europe au milieu du siècle dernier avec le cortège d’atrocités que leur idéologie a sécrété et que chacun doit se remémorer.

 

Non ! les Le Pen, Aliot, Philippot et autres Léonardelli ou Chimenti plus localement, ne sont pas inoffensifs et surtout idéologiquement fréquentables : ils ne représentent en rien les solutions à vos problèmes et à vos difficultés, bien au contraire !

Il faut les neutraliser, en les démasquant définitivement et sans aucune compromission, avant qu’il ne soit véritablement trop tard.

 

La seule façon efficace de le faire, et de préserver ainsi pour tous, et notamment pour les plus faibles et les plus démunis, les chances de progrès social, de développement économique, de solidarité et de rayonnement de notre région au plan national et européen, c’est le vote « Notre Sud ».

 

Alors mon dernier message, c’est que le 6 décembre, moi, Jean Louis, je serai Laure, je serai Julien, je serai John, je serai, vous serez, nous serons tous, Carole DELGA et l’ensemble de ses colistiers,

 

Nous serons « Notre Sud », triomphant…..

 

Jean-Louis Redonnet

Discours de Jean Louis REDONNET

Aucune prétention moralisatrice, aucun ostracisme insultant, aucun mépris de ma part, mais avant le vote du 13 décembre, je souhaite m’adresser à ces 556 personnes, et aussi à celles qui pourraient être tentées de faire le même geste dimanche prochain ; et surtout faire appel à leur réflexion et à leur jugement pour dépasser leur geste d’humeur, parfois légitime, ou ce que je considère comme un appel au secours.

Le FN, c’est qui ? Ce n’est plus seulement le « gros bras » tatoué au crâne rasé, c’est aussi l’avocat madré et l’énarque arriviste et « radicalisé » qui maîtrisent si bien la communication. Mais c’est surtout un clan familial, façon jeu des « sept familles », qui convoite d’annexer la gouvernance de nos régions, puis du pays, instaurant une espèce de « califat » patriarcal, aux relents passéistes et prônant un repli frileux sur une France perdue et imaginaire.

Mais aujourd’hui, c’est peut-être et surtout aussi, mon voisin qui galère, mon ami qui vient de perdre son job, où cette petite dame sympathique que je viens de croiser, mais qui a peur, parce qu’on a tenté de lui « casser » sa voiture, et tous ceux en proie aux difficultés, ceux auxquels on indique si facilement des boucs émissaires ...

Alors, c’est à eux que je m’adresse : le FN n’a aucune solution à vos problèmes !

Celles qu’il prône nous mèneront immanquablement dans le mur : la sortie de l’euro aurait des conséquences économiques catastrophiques avec un effondrement immédiat de notre monnaie. La perte des subventions européennes, par exemple, condamnerait le pastoralisme et l’agriculture dans notre pays de Luchon. La fermeture des frontières impacterait fortement le tourisme qui nous fait vivre.

Qu’en a dit Madame Gisèle CHIMENTI, la représentante locale de la liste ALIOT ?

Car en votant FN, c’est pour elle que vous votez ! A écouter ce qu’elle répand, elle et ses comparses, quelle remarquable représentation pour notre Pays de Luchon et ses communes !        

J‘ai du mal à croire que vous puissiez vous identifier à ces propos de haine et d’exclusion.

Quelle politique de développement économique soutiendra-t-elle pour notre Grande Région et notre Pays de Luchon ? Quel tourisme pour demain, quelle politique culturelle portera-t-elle pour nos vallées ? Quel festival soutiendra-t-elle ? Quelle vision de l’organisation des transports ? Quelles solutions pour l’environnement, pour la fracture numérique ?...Aucune réponse audible…le vide sidéral…simplement la peur, l’égoïsme et l’autarcie asphyxiante.

Oui, malgré les difficultés, il faut encore croire et faire vivre une laïcité généreuse et fraternelle, celle qui ne cultive ni le racisme ni la haine. Il faut construire un futur plus solidaire pour les habitants de notre future Grande et Belle Région et notre Pays de Luchon.

La seule façon, de le faire c‘est de voter pour les propositions et le projet de Carole DELGA et Claude ONESTA, aujourd’hui réunis sur la liste « Notre Sud en Commun » et dont John PALACIN, mon ami, votre ami, sera un digne porte-parole dans la future assemblée qui sortira des urnes dimanche prochain.

Pas une voix ne doit leur faire défaut, pas une seule abstention ne pourra se justifier.

 

Jean-Louis REDONNET

Président de la

Communauté de Communes

du Pays de Luchon

Aux 556 électeurs du Pays de Luchon, qui ont glissé un bulletin FN dans l’urne dimanche dernier...

resultat des élections

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